Cette peinture est venue après avoir vu le rideau de peupliers à l’entrée du village de Vaillac vibrer au souffle du vent et à la lumière du soleil couchant. C’était en Octobre.

Tous les jours, en fin de journée, je peignais devant les arbres. En bougeant sous le vent, les feuilles produisaient un son comme celui de l’eau qui s’écoule. La palette de couleurs s’étalait du vert au jaune ocre. Un soir, il y a eu un arc-en-ciel derrière le rideau d’arbres que j’ai intégré dans la peinture par un dégradé du rouge au violet dans un des arbres

Voici les étapes de la peinture à retrouver dans la galerie

Et le témoignage de HC du Lot:
“un jour je me suis trouvée au cœur de l’atelier, entourée de toiles déjà rencontrées au fil des années…
En posant mon regard sur chacune d’elle, juste en les effleurant du bout des yeux, j’ai réalisé que je ne les voyais pas mais que je les entendais…
… le vent dans les feuilles des peupliers … l’eau qui court sur les pierres … le souffle d’une aile de papillon … le bruit des bulles sur le sable mouillé … la mélodie de la mousse qui implose lorsque la mer se retire …
… et toujours, partout, dans chaque toile, l’immense vacarme du sauvage dans toute sa délicatesse …
Alors une réalité assourdissante s’est imposée …. les toiles de Lakita ne se regardent pas… elles s’écoutent…”